En cette douce soirée d'été,
Aucune rosée, aucun ciel étoilé,
Mais tes joues de larmes souillées...
Encore une peine,
Encore un soupir,
Encore une fois tu saignes,
De l'amour tu es martyr...
Et à ces piètres écrits,
Je m'abandonne, tu me lis,
Et seul, je me réjouis,
D'en voir ton coeur éblouit...
Humeur d'un soir,
Sombre cauchemar,
Douce accalmie de la vie,
Notre amour, une poésie ?
Faite de rimes, faite de peurs et d'angoisse,
Serait-ce un crime de ne pas se voiler la face ?
Non, tu le sais, toi que je désire, toi que je hais,
Toi que j'ai aimé et qu'à jamais j'aimerais,
Toi, la dulcinée que mes rêves effraient,
Ose dire que t'aimer est encore un secret.
Les liens se lient et se délient,
Mais le coeur de cicatrices serti,
Jamais ne mens, jamais vraiment,
Puisqu'il est tient depuis longtemps...